Cervantes quitte son terre-plein breton pour un voyage de près de 2000 kms,vers la Méditerranée.
Dauphin Nautic mettra plus de 4 jours pour acheminer le bateau jusqu'à la Seyne sur Mer.
Pour la deuxieme fois de son histoire Cervantès retrouve la Méditerranée.
Le chantier Esprit Sud va s'occuper des travaux de remise en état de naviguer. Avec l'aide de son propriétaire...
Pour commencer on vide le bateau.On vide et on démonte tout; l'accastillage, le moteur, les emmenagements; la cuisine et tous les équipements. Tout ça prend beaucoup de temps.
Le moteur a été sorti de la cale. Il est parti chez le mécanicien pour une réfection totale. Extèrieurement il était vraiment très rouillé. On verra le résultat une fois que le mécanicien l'aura ouvert.
Pour voir le véritable état de la coque il faut décaper la peinture et les enduits pour arriver jusqu'au bois, de l'acajou.
Bioboat se chargera du travail. Cette entreprise varoise utilise une méthode de sablage ou plutot de décapage a base de granulats végétaux.une technique tout à fait écologique.
Le systeme permet de récuperer l'ensemble du matèriau. Il ne reste rien au sol. tout est aspiré en meme temps que la projection.Impressionnant.
Le pont est ponçé, à la main. C'est long, très long, fastidieux, très fastidieux.On utilisera les ponceuses, le racloir, le décapeur thermique et pour finir la lampe à souder.
Finalement les bois sont a nu et il est maintenant possible d'évaluer les travaux nécessaires.
Cervantes vient d'etre labellisé Bateau d'interêt Patrimonial, BIP. C'est une première reconnaissance et la démonstration de l'intérêt qu'il convient de porter à l'histoire et à la construction de ce bateau.
Cette partie du pont et de l'hiloire du cockpit est à changer. En fait cette intervention du charpentier concernera quasiment deux mètres carré de bordé d'acajou et le remplacement de l'hiloire en teck.
L'arrière du la coque sera refait au trois quarts. A babord, à tribord et le tableau arrière également.
Mathiass est en train de brocheter un des plis d'acajou.Pour ce faire il faut fabriquer un gabarit qui épouse la forme de la coque et le contour du bordé précédent. Chaque pli doit etre brocheté, ce qui est assez long.
Clément met en place la bâche à vide et tous les périphériques nécessaires avant de brancher la pompe.Il faut chasser les fuites éventuelles. La pompe restera branchée jusqu'au lendemain matin.
Le bordé est reconstitué avec plusieurs plis d'acajou et collé à l'époxy sous vide.Un travail un peu méticuleux mais c'est l'assurance d'une tenue dans le temps irréprochable
La coque a été entièrement quadrillée.La numérotation permet de surveiller et de savoir à quel moment le bois sera sec.Pour l'instant certaines zones sont entièrement saturées.Il est essentiel d'avoir un bois sec avant de traiter la coque.Un taux de 12 % est correct.Nous en sommes encore très loin.Patience...
Le traitement du pont commence.Les produits utilisés, à base d'epoxy, assureront la stabilité du bois et l'étancheité de la liaison pont-coque, trés sollicitée, sera renforcée par la pose d'un tissu de verre leger.Le process,élaboré par Map Yachting, est assez strict.Le chantier respectera à la lettre les recommandations du fournisseur.
Frédéric et Pierre au travail. Enduit, poncage, enduit, poncage.La mise en oeuvre de tout ce traitement est forcément longue est précise; respect de la température ambiante, de l'hygrométrie et savoir faire sont essentiels.
Le traitement du pont vient de se terminer. Attention ca glisse!! Apres il faudra encore poncer et masquer les zones sans antidérapant avant de mettre en peinture.
A SUIVRE..............Contact